Best Execution : comment relever le défi ?
Introduit il y a 10 ans avec MIFID I, le concept de Best Execution n’est pas totalement nouveau, mais le 2ème volet de la Directive MIF est venu renforcer sensiblement les obligations sur un périmètre d’instruments bien plus large qu’auparavant touchant de nombreuses filières métier épargnées jusqu’à présent.
Trois mois après l’entrée en vigueur effective de MIFID II, force est de constater qu’il reste du chemin à parcourir dans beaucoup d’établissements pour mettre à niveau leurs dispositifs et naviguer au milieu de la nouvelle structure des marchés et de Transparence des prix post-démarrage.
Une des principales difficultés rencontrée est en effet la déclinaison concrète et opérationnelle d’un dispositif de suivi de Best Execution dans un environnement mouvant : nouvelles données de Transparence Post-Trade diffusées seulement depuis Janvier 2018, offres d’outils d’analyse TCA (Transaction Cost Analysis) en pleine évolution, gouvernance de suivi à mettre en place sans guideline précis, …
Au regard des coûts associés et des compétences requises, les établissements n’ayant pas la taille critique devront se reposer la question de la mutualisation ou l’externalisation afin de ne pas peser trop lourdement sur leur base de coût